Totum - de pierre et d'herbe (L'Alchimiste - tome 2)


 Le Tome 2 de l’Alchimiste.

Un roman de 170 pages, par Sébastien STh Biset.

Des terres de la Haine aux côtes battues du Nord, l’Alchimiste reprend la marche.

La disparition d’un ouvrage ancien dessinait la trame d’une énigme. Un secret de moine : un savoir consigné, gratté jusqu’à l’oubli, puis retranché d’une main sûre. Il y devinait l’effacement d’un monde où la science s’accordait à la foi, où le remède s’enracinait dans la plante et le symbole.

Au fil d’indices ténus — pierres levées, herbiers anciens — il s’attache à en retrouver la trace : celle d’une tradition qui jadis liait le soin à la nature, la connaissance au sacré, l’homme à la terre.

Les lieux qu’il traverse se dévoilent en palimpsestes : sanctuaires désertés, hôtel-Dieu rendu aux simples, chemins agrestes bordés de haies, marais d’eau lourde où le vent parle bas, falaises battues par le vent, pierres dressées contre l’oubli. Et dans le souffle salé du large, un nom résonne encore : Æthelwin de Wearmouth.

Aux côtés de quelques compagnons d’attention et de doute, il avance à pas mesurés, interroge les traces, recueille les empreintes d’une mémoire végétale. À chaque halte, le visible paraît se dédoubler : ce qui était décor redevient signe, ce qui semblait ruine reprend voix. Ici, une abbaye effacée par le temps ; là, un cromlech devenu ermitage ; plus loin, un jardin d’herboriste où la terre console. Tout semble parler, par éclats — les murs, les feuillages, les eaux —, comme si le monde retenait, dans ses replis, l’écho d’un savoir perdu, et d’une correspondance oubliée entre l’homme et le vivant. Sous ses yeux, un alphabet affleure à même le paysage. Et, à travers lui, se raconte l’histoire séculaire du soin.

Sous l’érudition de l’enquête se dessine un autre voyage, plus intime. Dans la pierre, il apprend la durée ; dans la plante, le passage. De l’une à l’autre se tisse l’écriture d’un même temps : celui du vivant, où tout s’efface, se sème et renaît. Dans cet itinéraire, qui est aussi un apprentissage, l’Alchimiste découvre moins un savoir qu’une manière d’habiter : prendre soin, consentir à la finitude, et rendre au monde la clarté qu’il avait perdue.

Roman symboliste des analogies et des renaissances, Totum — De pierre et d’herbe prolonge l’œuvre entamée dans Ampolline, Le chant de l’abeille. Entre enquête et méditation, science et tradition, il poursuit l’itinérance de celui qui, ayant cherché le secret des choses, consent enfin à leur présence, là où la pensée se défait d’elle-même, pour devenir présence au monde, et acceptation.

 

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